La bande dessinée, ma première passion
La bande dessinée a été ma première véritable passion. C’est elle qui m’a certainement amené au dessin et à la volonté d’en faire plus tard un métier.
Quand je suis devenu étudiant en école d’Art, mon désir le plus fort était de raconter des histoires et donc de devenir dessinateur de bande dessinée.
Beaucoup d’albums ont compté pour moi, surtout enfant, mais une oeuvre a eu un impact bien plus important…
L’évasion par la bande dessinée
Ma grand-mère plaçait un tissu quadrillé sur sa télé une fois éteinte

Juste en dessous se trouvait un meuble qui abritait la collection complète des albums de Tintin.

Je m’emparais alors de mes albums préférés.

Et il y en avait beaucoup.

Je m’installais dans les escaliers. L’endroit qui me semblait le mieux adapté pour m’isoler totalement.

J’étais rapidement entrainé dans les nombreuses péripéties.


Je n’étais pas seulement lecteur, je vivais littéralement l’histoire.

Mais il faut croire que cet investissement de lecteur finissait par m’épuiser. Je tombais de fatigue.

Car il faut dire que j’avais une sacrée capacité à m’endormir dans les endroits les plus improbables.

J’excellais dans cette discipline.

En tous cas, les albums de Tintin m’auront souvent conduit très très loin.

Si je me suis replongé dans ces souvenirs c’est certainement parce que je suis actuellement en train de lire la biographie sur Hergé écrite par Benoît Peeters.
J’avais déjà lu il y a quelques années celle de Pierre Assouline.
De Benoît Peeters, je possède depuis ma plus tendre enfance son livre qui m’aura longtemps accompagné, « Le monde d’Hergé« .
C’est le livre que j’ai le plus désiré au monde. Le premier « beau » livre que mes parents m’ont offert.