Le comportement du chat, on le connait tous. Un chat, c’est un caractère. Et il y a une chose où il ne faut généralement pas se risquer, c’est de déranger un chat qui s’est attribué une place.
À oui ? Ça vous parle ?

Le comportement du chat, DES chats devrais-je dire, je le connais bien quand je vais rendre visite à mes parents.
Il y a quelques années maintenant, un chat s’est installé chez eux.
Elle s’est planquée dans une remise isolée et a accouché de plusieurs chatons.
Quand on a découvert sa planque, elle était forcément sur ses gardes. Et puis quand elle a compris qu’elle n’avait rien à craindre, elle a commencé par s’aventurer dans la maison.
L’étape suivante a été d’encourager ses petits à faire de même et à réclamer de la nourriture.
Oui, carrément des sans-gènes !
Comme vous pouvez l’imaginer, ça s’est très vite transformé en colonie de vacances.
La chatte qu’on a prénommé « Mémère » est un chat qui semblait usée par la vie.
A la vue de son pelage, elle nous apparaissait âgée.
Ce qui est fort probable, c’est qu’avant de se poser définitivement chez mes parents, c’est un chat qui a vécu dehors. Qui a peut-être pas mal bourlingué.
D’où vient-elle, quelle a été sa vie ? Nous n’en savons rien. Personne ne l’a jamais réclamée.
Elle a par exemple très peur des orages. A-t-elle été marquée par des nuits agitées quand le tonnerre gronde ?
Ce qui est vrai, c’est qu’au début elle était relativement sauvage. Et rarement totalement un paix. Ne dormait que d’un oeil. Toujours en alerte.
Et puis, progressivement, elle a fini par être plus apaisée.
Aujourd’hui elle fait ce qu’elle ne s’autorisait pas avant, c’est à dire se prélasser sur des coussins bien moelleux, et s’accorder de longues siestes.
Elle observe ses petits (devenus grands) et cherche parfois à les imiter.
Elle s’offre une sorte de seconde jeunesse.
C’est très agréable de rendre un animal heureux.